Comment bien s’éclairer ?

La lumière naturelle est cruciale pour mon bien-être. Elle doit pénétrer mon intérieur, traverser les pièces afin de renforcer mon confort visuel. Quand vient la nuit, c’est au tour de l’éclairage synthétique de prendre la relève afin de m’aider à conserver le confort des yeux. Seulement, la création d’une luminosité synthétique demande un peu de dextérité pour allier décoration et praticité. Pour cela, voici un guide complet pour parvenir à la réussite de l’aménagement lumineux de chaque espace de ma maison ou mon appartement. Pour moi, c’est l’occasion d’apprendre à connaître les luminaires, de savoir manier l’éclairage et prendre soin de ma déco par la lumière, car bien s’éclairer, c’est tout un art !

L’importance de l’éclairage dans mon habitation

 

La décoration de ma maison passe par la création d’un environnement sain et en bon état, l’installation de meubles, la pose de revêtement aussi bien mural qu’au niveau des planchers, ainsi que la disposition d’objets décoratifs. Toutefois, un autre élément entre en compte dans la composition d’une décoration harmonieuse, qui n’est autre que l’éclairage ! Par conséquent, il est nécessaire de soigner cet élément qui assure une certaine continuité dans mon confort visuel. Après tout, les lampes soutiennent le manque d’apport en lumière naturelle. Elles sont utiles la journée dans les pièces aveugles ou lorsque l’orientation et la météo rendent les espaces sombres. Je peux aussi compter sur elles quand la nuit tombe. En début de soirée, les luminaires extérieurs et intérieurs peuvent déjà m’aider à effectuer une transition douce entre le jour et la nuit. 

 

Une décoration convenablement aménagée, qui se voit équipée par des sources lumineuses savamment positionnées, n’a pas une fonction uniquement décorative : c’est aussi une question de confort et de bien-être au quotidien. Dans ma maison ou mon appartement, la lampe m’aide à créer une ambiance qui peut varier en fonction des zones, des pièces ou encore de mes habitudes de vie. Autrement dit, avec la lumière synthétique, je peux créer un environnement sur mesure et aménager des recoins pour certaines de mes activités comme le coin lecture, sieste, bureau, etc.

 

Ainsi, un bon éclairage prend soin de ma santé en venant parfaire mon confort visuel et l’ambiance qui règne au sein de mon espace. Visiblement, s’éclairer avec soin revient donc à réduire mes maux de temps en temps, à faciliter l’endormissement et surtout, à évoluer sereinement dans un agréable espace à vivre et à partager avec mes proches. 

 

Les différents types d’éclairages

 

Le secret d’un éclairage réussi réside aussi dans la multiplication des variétés de lampes. En effet, il existe un large choix de luminaires. Dans les grandes lignes, ils sont classés en plusieurs groupes, que voici : 

 

• L’éclairage principal que je retrouve au niveau des plafonds, c’est la source de lumière la plus conséquente, je l’installe obligatoirement dans les pièces spacieuses pour prendre soin de mon confort quotidien ; 
• L’éclairage d’appoint ou éclairage secondaire : je place ce type d’éclairage dans certaines zones. Je peux l’utiliser comme un éclairage stratégique pour faciliter le quotidien dans certaines zones comme les plans de travail, les plans de toilettes, les recoins, etc. La lampe d’appoint a aussi une fonction décorative pour sublimer certains espaces ou objets de décoration ; 
• L’éclairage décoratif : il s’agit d’un éclairage ornemental, utile pour décorer et sublimer l’aménagement de mon intérieur. Il prend différentes formes et n’a pas besoin d’une grande quantité de lumens.

Le choix des lampes et le choix des ampoules

 

Dans ce vaste monde de la lumière, je retrouve une grande variété de luminaires intérieurs et extérieurs, parmi lesquels il y a les lampes et leurs ampoules :

 

• Le plafonnier qui trône au centre du plafond, il y a aussi le lustre qui reste un ornement capable d’aménager une lumière douce ; 
• Les spots LED encastrés qui peuplent tout un plafond ou le dessus d’une zone de travail ; 
• La suspension ou lustre qui ponctue la décoration en mettant l’accent sur une zone en particulier. Généralement, ce type de lampe pend légèrement du plafond ; 
• L’applique murale qui se fixe le long du mur soit pour décorer, soit pour illuminer une pièce de manière plus discrète que le plafonnier ; 
• Le lampadaire qui reste une lampe sur pied pouvant faire preuve d’une grande quantité de luminosité ou encore la capacité à aménager un espace tamisé. Leur intensité lumineuse est généralement réglable ; 
• La lampe à poser, qui prend place sur les meubles et les surfaces pour un éclairage doux et décoratif. Souvent, elle est utilisée comme une lampe de chevet ; 
• La lampe de bureau qui m’aide à conserver un espace de travail propice à la concentration, elle préserve mes yeux des écrans et facilite mon activité ; 
• Le néon décoratif qui s’inspire des années 90 pour sublimer un mur ou une pièce de mobilier. Bien souvent, il prend de la couleur ; 
• La guirlande lumineuse qui jouit d’une fonction purement décorative, voire flexible ; 
• La lampe nomade qui me suit partout aussi bien à l’intérieur que dans les extérieurs ;
• La lampe connectée qui me laisse contrôler la lumière même à distance.

 

Bien s’éclairer : le guide pièce par pièce

 

Pour assurer la réussite de l’aménagement de mon éclairage, je découvre ce guide pratique et profite de précieux conseils pour bien éclairer chaque pièce.

Bien éclairer l’entrée

 

Astuce : j’annonce la couleur avec des lampes à poser sur une console.

 

L’entrée est importante, car elle va donner la tonalité d’ambiance du reste de ma décoration.

Si mon entrée est toute en longueur, je privilégie les sources lumineuses encastrées au plafond. Si elle a de bonnes proportions, je l’aménage comme une pièce à vivre en multipliant les points lumineux.

 

Bien éclairer la cuisine

 

C’est une pièce fonctionnelle exigeant un confort visuel optimal pour effectuer des tâches précises. Elle est aussi un lieu convivial, où l’éclairage tient un rôle primordial. L’éclairage général d’ambiance doit donc être combiné avec un éclairage localisé. Voici quelques recettes pour concocter une lumière efficace et conviviale dans mon éclairage de cuisine.

 

Je peux mélanger les différents types d’ampoules :

 

• Des abat-jour équipés d’ampoules économie d’énergie ou des spots équipés d’halogènes à réflecteur pour les zones à accentuer : table, plan de travail, évier et éventuellement les meubles. 
• Pour l’éclairage général, je peux tout à fait placer des ampoules à économie d’énergie dans les abat-jour.
• L’effet contraste fait ressortir d’une manière flatteuse les zones les plus intéressantes du décor. Je dois bien vérifier que les tubes fluorescents sont adaptés à la cuisine, il faut plutôt des teintes blanc chaud dans ce type d’espace.

Conseil : J’évite les lumières trop fortes qui sont désagréables, il est préférable de multiplier les points lumineux de faible puissance, plutôt qu’un seul point.

 

Astuce : Si je n’ai pas de plafond avec des spots encastrés, une autre solution très déco est possible avec un mélange fluo halogène. Il s’agit d’implanter des réglettes équipées de tubes fluorescents sur le dessus des meubles haut de votre cuisine, et qui va créer un éclairage indirect dans la pièce. C’est vraiment tendance !

 

Je peux réaliser un éclairage de toute la pièce avec un rail et des spots qui sont inclinés vers les meubles hauts. Tout participe à l’éclairage d’ambiance de cette pièce, l’éclairage de l’évier par des réglettes fluorescentes, mais également par celles des halogènes pour une lumière plus brillante.

 

Le plan de travail doit également être traité par un éclairage soigné, avec des réglettes halogènes ou fluos disposées sous les meubles hauts sans oublier le cache lumière.

Bien éclairer le salon

 

Pour le salon, je ne dois pas hésiter à jouer avec tous les types de luminaires : suspensions, luminaires sur pied, lampadaires, appliques, etc. Les lampes halogènes basse tension, par exemple, permettent la mise en valeur des vases et des plantes tandis que les tableaux prennent tout leur relief, pourquoi pas éclairés par des tubes fluorescents. Je peux mélanger le type d’ampoules : des abat-jour équipés d’ampoules conçues pour les économies d’énergie à côté du canapé, ou des spots équipés d’halogènes à réflecteurs pour les zones à accentuer comme la table basse ou table à manger.

 

Conseil : Je pense aux variateurs d’intensité, qui permettent de transformer un éclairage puissant en une atmosphère douce et tamisée. Le mélange des sources lumineuses fluocompactes et des halogènes permet de baisser ma consommation électrique tout en ayant une impression de luminosité importante.

 

Bien éclairer la chambre

 

La chambre est un endroit d’intimité : c’est le lieu de relaxation par excellence. Seule la multiplication du nombre de points lumineux permet d’assurer un éclairage d’ambiance harmonieux. En général, je place une suspension au centre de la pièce ce qui permet de créer un éclairage direct et confortable. Je trouve également des appliques contre le mur, ce qui donne un éclairage indirect. Les appliques diffusent un faisceau ascendant, ce qui permet de surélever visuellement mon plafond.

 

Conseil : Pour être accompagné dans mes lectures, je pense à poser des lampes de chevet ou abat-jour équipés d’ampoules à économie d’énergie.

 

Maintenant, les luminaires d’intérieur n’ont plus de secret pour moi et je sais désormais comment bien m’éclairer. Pour aller plus loin, je découvre un nouveau tutoriel Bricorama pour apprendre à poser un plafonnier.